Charité bien ordonnée commence par soi-même
Conte métaphorique
Germain Roncari
Il était une fois une bonbonnière qui chaque jour préparait 100 bonbons. Tout le monde la reconnaissait car elle portait un tablier rose avec deux grandes poches. Chaque matin, dès qu’elle avait terminé cette confection de 100 bonbons, elle les plaçait tous dans sa poche droite, celle des autres, jamais sa gauche, celle pour elle. Tous les enfants du quartier venaient recevoir ces beaux présents délicieux. Même les adultes les goutaient. En fait, tout le monde était habitué à sa présence et aussi à recevoir ces bonbons si particuliers.
La bonbonnière aimait faire plaisir même si elle rêvait maintenant de faire des bonbons spécialement pour elle. Mais une force invisible la poussait à continuer chaque jour à confectionner ce labeur pour les autres…
Un matin elle n’en fit aucun et tout à l’intérieur d’elle-même fut alors bousculé. Un mélange de colère, de culpabilité et d’envie de tout quitter la parcourra toute la journée. Les autres ne se firent pas prier pour lui faire des remontrances acerbes sur son changement de comportement brusque et incompréhensible…
100 ou 0 bonbons, la bonbonnière ne savait plus que penser. Dans les deux cas elle ne se sentait pas juste.
Elle s’endormit un soir, lasse de tant de questionnement et de doute. Un rêve surgit dans son esprit, une brume mentale d’où émergeât un sage qui lui murmura : « A partir de demain et durant une semaine, tu va faire 100 bonbons, 99 pour les autres et 1 dans la poche pour toi. La semaine d’après tu feras 98 pour les autres et 2 pour toi. Quand tu seras à 49 pour les autres et 51 pour toi, là tu seras juste envers toi et les autres ». « Rappelle-toi toujours » reprit le sage ; « 51% des choses pour toi et ainsi ton âme sera plus en paix pour offrir les 49% restantes aux autres ».
La bonbonnière se leva brumeuse, ne se souvenant plus de ce rêve qui s’échappait. Elle retourna dans sa cuisine, fit sa tâche journalière et versa les bonbons dans sa poche droite jusqu’au moment où sa main se détourna lentement vers la gauche et fit glisser un bonbon sa poche.
Elle se souvint alors du sage et un sourire se dessina sur ses lèvres. La semaine suivante, elle y glissa discrètement deux bonbons et personne ne remarqua le subterfuge.
La bonbonnière aimait faire plaisir même si elle rêvait maintenant de faire des bonbons spécialement pour elle. Mais une force invisible la poussait à continuer chaque jour à confectionner ce labeur pour les autres…
Un matin elle n’en fit aucun et tout à l’intérieur d’elle-même fut alors bousculé. Un mélange de colère, de culpabilité et d’envie de tout quitter la parcourra toute la journée. Les autres ne se firent pas prier pour lui faire des remontrances acerbes sur son changement de comportement brusque et incompréhensible…
100 ou 0 bonbons, la bonbonnière ne savait plus que penser. Dans les deux cas elle ne se sentait pas juste.
Elle s’endormit un soir, lasse de tant de questionnement et de doute. Un rêve surgit dans son esprit, une brume mentale d’où émergeât un sage qui lui murmura : « A partir de demain et durant une semaine, tu va faire 100 bonbons, 99 pour les autres et 1 dans la poche pour toi. La semaine d’après tu feras 98 pour les autres et 2 pour toi. Quand tu seras à 49 pour les autres et 51 pour toi, là tu seras juste envers toi et les autres ». « Rappelle-toi toujours » reprit le sage ; « 51% des choses pour toi et ainsi ton âme sera plus en paix pour offrir les 49% restantes aux autres ».
La bonbonnière se leva brumeuse, ne se souvenant plus de ce rêve qui s’échappait. Elle retourna dans sa cuisine, fit sa tâche journalière et versa les bonbons dans sa poche droite jusqu’au moment où sa main se détourna lentement vers la gauche et fit glisser un bonbon sa poche.
Elle se souvint alors du sage et un sourire se dessina sur ses lèvres. La semaine suivante, elle y glissa discrètement deux bonbons et personne ne remarqua le subterfuge.