le dollar et le diamant
texte issu du magazine fr.chabad.org Sivan 27,5773 - 5 juin 2013
En 1986, le Rabbi de Loubavitch commença à recevoir le public d'une manière singulière : chaque dimanche, il se tenait dans une petite salle près de son bureau alors que des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants passaient devant lui pour le voir et recevoir sa bénédiction. Beaucoup en profitaient pour poser une question et recevoir un conseil. À chacun d'entre eux, le Rabbi donnait un billet d'un dollar, en faisant son émissaire personnel (chalia'h) pour le donner à l'organisme de charité de leur choix.
Pourquoi ce dollar ? Le Rabbi a expliqué sa pratique en citant son beau-père, Rabbi Yossef Its'hak de Loubavitch, qui disait souvent : « Quand deux personnes se rencontrent, quelque chose de bien devrait en résulter pour une tierce personne. » Le Rabbi souhaitait élever chacune des milliers de rencontres de ces journées à quelque chose de plus qu'une simple rencontre de deux personnes. Il voulait que chacune d'entre elles s'accompagne de l'accomplissement d'une « mitsva » (une bonne action), en particulier une mitsva qui bénéficie également à un autre.
Un phénomène des plus étonnants fut rapporté par tous ceux qui venaient le dimanche à la distribution des dollars : bien qu'il eut alors largement dépassé les quatre-vingts ans, le Rabbi se tenait debout à distribuer des dollars jusqu'à huit heures d'affilée. Pourtant, lors des quelques instants que durait leur passage devant le Rabbi, chacun et chacune des visiteurs ressentait que le Rabbi était là uniquement pour eux. C'était comme s'il ou elle était le seul visiteur de la journée.
Une fois, une dame âgée ne put pas se contenir et s'exclama : « Rabbi, comment faites-vous ? Comment n'êtes-vous pas épuisé ?! »
Le Rabbi sourit et répondit : « Chaque âme est un diamant. Peut-on se fatiguer de compter des diamants ? »
Pourquoi ce dollar ? Le Rabbi a expliqué sa pratique en citant son beau-père, Rabbi Yossef Its'hak de Loubavitch, qui disait souvent : « Quand deux personnes se rencontrent, quelque chose de bien devrait en résulter pour une tierce personne. » Le Rabbi souhaitait élever chacune des milliers de rencontres de ces journées à quelque chose de plus qu'une simple rencontre de deux personnes. Il voulait que chacune d'entre elles s'accompagne de l'accomplissement d'une « mitsva » (une bonne action), en particulier une mitsva qui bénéficie également à un autre.
Un phénomène des plus étonnants fut rapporté par tous ceux qui venaient le dimanche à la distribution des dollars : bien qu'il eut alors largement dépassé les quatre-vingts ans, le Rabbi se tenait debout à distribuer des dollars jusqu'à huit heures d'affilée. Pourtant, lors des quelques instants que durait leur passage devant le Rabbi, chacun et chacune des visiteurs ressentait que le Rabbi était là uniquement pour eux. C'était comme s'il ou elle était le seul visiteur de la journée.
Une fois, une dame âgée ne put pas se contenir et s'exclama : « Rabbi, comment faites-vous ? Comment n'êtes-vous pas épuisé ?! »
Le Rabbi sourit et répondit : « Chaque âme est un diamant. Peut-on se fatiguer de compter des diamants ? »