Odeurs et souvenirs

Pourquoi les odeurs évoquent-elles des souvenirs ?
« Quand d’un passé ancien rien ne subsiste […], l’odeur et la saveur restent encore longtemps […] à porter sans fléchir l’édifice immense du souvenir » écrivait Proust, avec un juste pressentiment. Le parfum d’un être cher saisi en croisant un passant, les souvenirs d’enfance jaillissant au détour des senteurs d’un jardin…
Les odeurs ont un rapport privilégié avec l’émotion et la mémoire.
« Et pour cause, l’entrée olfactive, dans les narines, n’est qu’à deux neurones de l’amygdale, et trois neurones de l’hippocampe, des régions essentielles pour les émotions et la mémoire, explique Jean-Pierre Royet, du laboratoire Neurosciences et systèmes sensoriels au CNRS à Lyon.
Tous les autres sens passent au moins par le thalamus avant d’atteindre ces structures. Voilà pourquoi les odeurs on un impact émotionnel plus fort, et pourquoi la mémoire des odeurs est réputée meilleure que celle des autres sens. »
Dans l’évolution de l’espèce humaine, les odeurs ont joué un rôle primordial dans la détection d’une proie, d’un prédateur ou d’une nourriture toxique, autant de situations marquant durablement la mémoire, la survie étant en jeu. Phénomène intéressant, chez l’homme, le seul fait de vois une expression de dégoût chez quelqu’un respirant une odeur nauséabonde active la même région cérébrale (une partie de l’insula) que le fait de sentir-soi-même cette odeur. A.R.-G S.B Sciences et vie Juillet 2012
« Quand d’un passé ancien rien ne subsiste […], l’odeur et la saveur restent encore longtemps […] à porter sans fléchir l’édifice immense du souvenir » écrivait Proust, avec un juste pressentiment. Le parfum d’un être cher saisi en croisant un passant, les souvenirs d’enfance jaillissant au détour des senteurs d’un jardin…
Les odeurs ont un rapport privilégié avec l’émotion et la mémoire.
« Et pour cause, l’entrée olfactive, dans les narines, n’est qu’à deux neurones de l’amygdale, et trois neurones de l’hippocampe, des régions essentielles pour les émotions et la mémoire, explique Jean-Pierre Royet, du laboratoire Neurosciences et systèmes sensoriels au CNRS à Lyon.
Tous les autres sens passent au moins par le thalamus avant d’atteindre ces structures. Voilà pourquoi les odeurs on un impact émotionnel plus fort, et pourquoi la mémoire des odeurs est réputée meilleure que celle des autres sens. »
Dans l’évolution de l’espèce humaine, les odeurs ont joué un rôle primordial dans la détection d’une proie, d’un prédateur ou d’une nourriture toxique, autant de situations marquant durablement la mémoire, la survie étant en jeu. Phénomène intéressant, chez l’homme, le seul fait de vois une expression de dégoût chez quelqu’un respirant une odeur nauséabonde active la même région cérébrale (une partie de l’insula) que le fait de sentir-soi-même cette odeur. A.R.-G S.B Sciences et vie Juillet 2012