IF you don’t know your own worth and value,
THEN DO NOT
Expect someone else to calculate
It for you
Nous avons tous besoin du respect et de l'estime des autres, voici un conte zen qui peut nous aider à y voir plus clair :
La vraie valeur de la bague extrait de "Laisse moi te raconter les chemins de la vie" par Jorge Bucay éditions Pocket déc. 2010
"Je viens vous voir maître, parce que j'ai l'impression d'avoir si peu d'importance que cela m'ôte toute envie de faire quoi que ce soit.
Tout le monde me dit que je suis un bon à rien, que je suis maladroit et stupide.
Comment puis-je m'améliorer?
Comment m'y prendre pour être mieux considéré?"
Le maître, sans le regarder lui dit :
"je suis vraiment désolé mon garçon. Je ne peux t'aider, car je dois d'abord résoudre un problème personnel. Peut-être plus tard.."
et, faisant une pause, il ajouta :
"si tu voulais m'aider, toi, je résoudrais ce problème plus vite, et, ensuite, peut-être pourrais-je te venir en aide.
- Euh... j'en serai ravi, maître, bredouilla le jeune homme en ayant de nouveau le sentiment qu'on ne lui accordait que peu d'importance et qu'on remettait ses besoins à plus tard.
- Bien, poursuivit le maître.
Il retira une bague qu'il portait au petit doigt de la main gauche et, la donnant au jeune homme, il ajouta :
- "Prends le cheval qui est dehors et va jusqu'au marché. Je dois vendre cette bague pour rembourser une dette. Il te faut en obtenir la plus grosse somme possible et, de toute façon, pas moins d'une pièce d'or. Va-t-en et reviens avec cette pièce aussi vite que tu pourras."
Le garçon pris la bague, et s'en fut. Aussitôt arrivé sur le marché, il se mit en devoir de la proposer aux marchands ; ceux-ci la regardaient avec intérêt, jusqu'à ce qu'il annonce le prix qu'il en demandait.
Dès qu'il mentionnait la pièce d'or, certains ricannaient, d'autres détournaient la tête ; seul un vieillard fut assez aimable pour prendre la peine de lui expliquer qu'une pièce d'or était bien trop précieuse pour l'échanger contre une bague. Désirant lui venir en aide, quelqu'un lui offrit une pièce d'argent et un récipient en cuivre, mais le garçon avait des ordres : ne pouvant accepter moins d'une pièce d'or, il rejeta l'offre.
Après avoir proposé le bijou à toutes les personnes qu'il croisa sur le marché - au moins une centaine -, abbatu par son échec, il enfourcha le cheval et rentra.
Comme il aurait aimé avoir une pièce d'or à donner au maître pour le soulager de ses soucis et recevoir son conseil ainsi que son aide!
Il revint chez celui-ci.
"Maître, dit-il, je regrette. Il est impossible d'obtenir ce que tu demandes. Peut-être aurai-je pu échanger la bague contre deux ou trois pièces d'argent, mais je ne crois pouvoir tromper personne sur la valeur véritable.
- Tu viens de dire une chose très importante, mon jeune ami, répondit le maîre en souriant.
Il nous faut d'abord connaître la véritable valeur de cette bague.
Reprends le cheval et rends-toi chez le bijoutier.
Qui mieux que lui peut l'estimer ?
Dis-lui que tu voudrais la vendre et demande lui combien il t'en donnerait.
Mais quoi qu'il te propose, ne la lui vends pas.
Reviens ici avec ma bague."
Le jeune homme repris sa chevauchée.
Le bijoutier examina la bague à la lumière d'une lampe à huile, il la regarda avec sa loupe, la soupesa et finit par dire :
"Mon garçon, dis au maîre que, s'il veut vendre sa bague tout de suite, je ne peux lui en donner plus de cinquante-hui pièces d'or.
- Cinquante-huit pièces d'or! s'exclama le jeune homme.
- Oui, répliqua le bijoutier. Je sais qu'avec du temps, on pourrait en obtenir plus de soixante-dix, mais si la vente est pressée..."
Tout ému, le garçon courru chez le maître pour lui raconter l'histoire.
"Assieds-toi, lui dit celui-ci après l'avoir écouté.
Tu es comme cette bague : un bijou précieux, unique.
En tant que tel, seul peut t'estimer un véritable expert.
Pourquoi exiger du premier venu qu'il découvre ta vraie valeur ?"
Et, disant cela, il remit la bague au petit doigt de sa main gauche.
La vraie valeur de la bague extrait de "Laisse moi te raconter les chemins de la vie" par Jorge Bucay éditions Pocket déc. 2010
"Je viens vous voir maître, parce que j'ai l'impression d'avoir si peu d'importance que cela m'ôte toute envie de faire quoi que ce soit.
Tout le monde me dit que je suis un bon à rien, que je suis maladroit et stupide.
Comment puis-je m'améliorer?
Comment m'y prendre pour être mieux considéré?"
Le maître, sans le regarder lui dit :
"je suis vraiment désolé mon garçon. Je ne peux t'aider, car je dois d'abord résoudre un problème personnel. Peut-être plus tard.."
et, faisant une pause, il ajouta :
"si tu voulais m'aider, toi, je résoudrais ce problème plus vite, et, ensuite, peut-être pourrais-je te venir en aide.
- Euh... j'en serai ravi, maître, bredouilla le jeune homme en ayant de nouveau le sentiment qu'on ne lui accordait que peu d'importance et qu'on remettait ses besoins à plus tard.
- Bien, poursuivit le maître.
Il retira une bague qu'il portait au petit doigt de la main gauche et, la donnant au jeune homme, il ajouta :
- "Prends le cheval qui est dehors et va jusqu'au marché. Je dois vendre cette bague pour rembourser une dette. Il te faut en obtenir la plus grosse somme possible et, de toute façon, pas moins d'une pièce d'or. Va-t-en et reviens avec cette pièce aussi vite que tu pourras."
Le garçon pris la bague, et s'en fut. Aussitôt arrivé sur le marché, il se mit en devoir de la proposer aux marchands ; ceux-ci la regardaient avec intérêt, jusqu'à ce qu'il annonce le prix qu'il en demandait.
Dès qu'il mentionnait la pièce d'or, certains ricannaient, d'autres détournaient la tête ; seul un vieillard fut assez aimable pour prendre la peine de lui expliquer qu'une pièce d'or était bien trop précieuse pour l'échanger contre une bague. Désirant lui venir en aide, quelqu'un lui offrit une pièce d'argent et un récipient en cuivre, mais le garçon avait des ordres : ne pouvant accepter moins d'une pièce d'or, il rejeta l'offre.
Après avoir proposé le bijou à toutes les personnes qu'il croisa sur le marché - au moins une centaine -, abbatu par son échec, il enfourcha le cheval et rentra.
Comme il aurait aimé avoir une pièce d'or à donner au maître pour le soulager de ses soucis et recevoir son conseil ainsi que son aide!
Il revint chez celui-ci.
"Maître, dit-il, je regrette. Il est impossible d'obtenir ce que tu demandes. Peut-être aurai-je pu échanger la bague contre deux ou trois pièces d'argent, mais je ne crois pouvoir tromper personne sur la valeur véritable.
- Tu viens de dire une chose très importante, mon jeune ami, répondit le maîre en souriant.
Il nous faut d'abord connaître la véritable valeur de cette bague.
Reprends le cheval et rends-toi chez le bijoutier.
Qui mieux que lui peut l'estimer ?
Dis-lui que tu voudrais la vendre et demande lui combien il t'en donnerait.
Mais quoi qu'il te propose, ne la lui vends pas.
Reviens ici avec ma bague."
Le jeune homme repris sa chevauchée.
Le bijoutier examina la bague à la lumière d'une lampe à huile, il la regarda avec sa loupe, la soupesa et finit par dire :
"Mon garçon, dis au maîre que, s'il veut vendre sa bague tout de suite, je ne peux lui en donner plus de cinquante-hui pièces d'or.
- Cinquante-huit pièces d'or! s'exclama le jeune homme.
- Oui, répliqua le bijoutier. Je sais qu'avec du temps, on pourrait en obtenir plus de soixante-dix, mais si la vente est pressée..."
Tout ému, le garçon courru chez le maître pour lui raconter l'histoire.
"Assieds-toi, lui dit celui-ci après l'avoir écouté.
Tu es comme cette bague : un bijou précieux, unique.
En tant que tel, seul peut t'estimer un véritable expert.
Pourquoi exiger du premier venu qu'il découvre ta vraie valeur ?"
Et, disant cela, il remit la bague au petit doigt de sa main gauche.